Dip. Internazionale: Contro le politiche di esternalizzazione di Bnp-Paribas

La direzione di Bnp-Paribas ha dichiarato l’intenzione di espellere circa cinquecento lavoratori di Fortis trasferendoli forzatamente in Accenture.

La multinazionale vuole così replicare l’operazione già compiuta nel 2022 nella controllata italiana Bnl quando furono “esternalizzati” quasi novecento colleghi: una parte fu trasferita in Capgemini, un’altra sempre in Accenture. In Bnl i sindacati e i lavoratori si opposero all’operazione con due scioperi e otto mesi di mobilitazioni. Adesso l’operazione di scorporo è stata giudicata illegittima anche dalla magistratura.

Quanto sta accadendo in Belgio a Fortis dimostra però che Bnp-Paribas vuole proseguire con questa politica che punta ad attaccare i lavoratori a vantaggio dei risparmi e dei profitti aziendali. Una politica che la multinazionale intende applicare ben oltre i confini italiani e che non deve lasciare indifferente o tranquillo nessun lavoratore del gruppo.

Intanto il nuovo governo belga ha lanciato un piano di austerità che punta ad attaccare le pensioni, la sanità pubblica e i sussidi di disoccupazione. Si tratta quasi di una fotocopia di quanto in Italia il governo Meloni sta facendo dal momento del suo insediamento: tagli al welfare, attacco alle agibilità sindacali, razzismo e mano libera alle imprese. Mentre anche nel resto d’Europa i governi hanno imboccato o stanno per imboccare con decisione questa strada.

I fatti dicono che è in corso una generale offensiva contro tutto il mondo del lavoro e che questa offensiva ha il suo centro motore nella Washington di Trump e Musk.

In Belgio si è scioperato e a fine marzo si tornerà in piazza contro le politiche del governo di Bart de Wever. In Italia si è scioperato contro le politiche del governo Meloni. In Germania i dipendenti Volkswagen sono dovuti scendere in lotta per difendere il posto di lavoro.

In fondo i problemi che minacciano noi lavoratori sono gli stessi. Se sapremo unirci ed essere solidali al di là dei confini aziendali e nazionali saremo tutti più forti e avremo più possibilità di poterci difendere con successo.

Proprio per fare un piccolo passo in questa direzione questo volantino viene diffuso contemporaneamente tra i lavoratori di Fortis in Belgio e tra quelli Bnl in Italia.

Solidarizzare con i colleghi di Fortis significa anche difendere il futuro lavorativo di tutti i dipendenti del gruppo Bnp-Paribas.

Il gruppo dirigente della FISAC CGIL BNL BNP Paribas Italia

Comunica in lingua francese

Contre les politiques d’externalisation de BNP-Paribas

La direction de BNP-Paribas a déclaré son intention d’expulser environ cinq cents travailleurs de Fortis en les transférant de force à Accenture.

La multinationale veut ainsi reproduire l’opération déjà réalisée en 2022 dans la filiale italienne Bnl quand près de neuf cents collègues ont été “externalisés” : une partie a été transférée à Capgemini, une autre toujours à Accenture. À Bnl, les syndicats et les travailleurs se sont opposés à l’opération par deux grèves et huit mois de mobilisations. Maintenant l’opération de séparation a été jugée illégitime même par la magistrature.

Ce qui se passe en Belgique chez Fortis montre cependant que BNP-Paribas veut poursuivre cette politique qui vise à attaquer les travailleurs au profit de l’épargne et des bénéfices des entreprises. Une politique que la multinationale entend appliquer bien au-delà des frontières italiennes et qui ne doit laisser indifférent ou tranquille aucun travailleur du groupe.

Entre-temps, le nouveau gouvernement belge a lancé un plan d’austérité qui vise à attaquer les retraites, la santé publique et les allocations de chômage. Il s’agit presque d’une photocopie de ce que le gouvernement Meloni fait en Italie depuis son installation : coupes dans l’aide sociale, attaque contre les syndicats, racisme et main libre aux entreprises. Alors que dans le reste de l’Europe, les gouvernements ont également pris ou sont sur le point de prendre résolument cette voie.

Les faits disent qu’une offensive générale est en cours contre tout le monde du travail et que cette offensive a son centre moteur dans le Washington de Trump et Musk.

En Belgique, il y a eu un grève et à la fin du mois de mars, on reviendra dans les rues pour protester contre les politiques du gouvernement de Bart de Wever. En Italie, il y a eu une grève contre les politiques du gouvernement Meloni. En Allemagne, les employés de Volkswagen ont dû se battre pour leur emploi.

Au fond, les problèmes qui nous menacent les travailleurs sont les mêmes. Si nous pouvons nous unir et être solidaires au-delà des frontières nationales et de l’entreprise, nous serons tous plus forts et nous aurons plus de chances de pouvoir nous défendre avec succès.

C’est justement pour faire un petit pas dans cette direction que ce dépliant est diffusé à la fois chez les travailleurs de Fortis en Belgique et chez ceux de Bnl en Italie.

Se solidariser avec les collègues de Fortis, c’est aussi défendre l’avenir professionnel de tous les collaborateurs du groupe BNP-Paribas.

Le groupe dirigeant de FISAC CGIL BNL BNP Paribas Italie

06/03/2025

Pulsante per tornare all'inizio